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Libre - Gentil BadBoy - Sportif - Colérique - Protecteur - Don Juan - Célibataire - Hétérosexuel

Iliès est le fils d'Arès, le Dieu de la guerre et de la destruction. Mais il est également le fils d'une jeune et belle infirmière. Étonnant de la part du Dieu de la guerre non ? Étonnant de la part d'un être aimant la guerre et la douleur. Étrangement paradoxale, dirions nous, pour le souverain de la destruction de jeter son dévolue sur une femme dont la vie et le métier consistaient à sauver des vies. Mais l'amour et l'attirance ne se contrôlent guère et Arès avait été attiré par cette femme à la chevelure d'un magnifique roux et aux yeux légèrement en amandes d'un doux vert rappelant celui qui recouvrait les feuilles au printemps.

L'enfant de 3,5 kg naquit durant un jour pluvieux. Il était un bébé bien portant, en pleine forme et rapidement, il put repartir avec sa mère. Il grandit dans une belle petite maison à l'orée d'un bois, entourée d'un petit jardinet bien entretenue, emplissant la maisonnette de cris et de pleurs pleins de vie. Amenant avec lui la joie et le bonheur d'être parent. Mais comme chaque enfant issue d'une des divinités Olympiennes, Iliès ne connut pas son père, grandissant seulement aux côtés de sa mère et de son grand-père, étourdis d'amour pour cet enfant. Il eût, ce que nous pouvions appeler une enfance heureuse, épanouie. Il était aimé. Il avait toujours tout ce qu'il désirait, que ce soit un objet ou bien même un animal. Sa mère et son grand-père ne pouvaient jamais rien lui refuser. Il fallait dire, que le garçon entrait dans des crises de colère folle si jamais on osait lui refuser quoi que ce soit. Mais hormis ce détail, Ilies était un garçon doux et attendrissant, qui malgré les problèmes d'hyperactivité et de dyslexie caractéristique des sang-mêlé obtenait toujours d'excellentes notes en cours. Surtout en sport. Matière qu'il appréciait particulièrement. Il s'était même inscrit dans une salle de sport, afin de développer son corps au mieux. Sa vie était des plus parfaites.

Sa mère, malgré ses longues heures de travail, qui pouvaient parfois s'étirer durant les nuits, ne perdait pourtant jamais une occasion de passer le plus de temps possible avec son fils, son trésor. Ensembles, ils se promenaient, sortaient. Des balades en bords de mers, des balades en forêt. Quelques cinémas et quelques petits fast-foods de temps en temps. Et lorsqu'elle travaillait, Iliès adorait se retrouver en compagnie de son grand-père avec qui il allait pécher, en randonnée, chercher des champignons. Il lui apprit même à s'occuper d'un potager et d'un poulailler. Ils ne manquaient ni d'argent, ni temps à s'accorder les uns aux autres. Iliès avait vraiment une enfance et une adolescence des plus posée, des plus heureuses et ses crises de colère ne semblaient en aucun cas ternir ce magnifique tableau qui se peignait au jour le jour.

Jusqu'au jour où son sang de demi-dieu attira quelques monstres jusqu'à lui, mettant à feu et a sang la maison familiale. Ensembles, ils réussirent à s'enfuir, totalement paniqués et affolés par ce qu'ils avaient vu. Mais les monstres suivaient, refusant de les lâcher.

 

C'est là que deux hommes firent leurs apparitions. L'un se métamorphosa soudainement devant leurs yeux, laissant place à un lion à la sombre crinière qui se jeta sur les monstres. Le deuxième marmonna quelques paroles incompréhensibles, dans une langue inconnue et des lianes surgirent du sol, s'enroulant autour des ennemies. Rapidement, les monstres furent vaincus et les deux compères expliquèrent à la petite famille ce qui venait de se passer. Mais aussi qui était Iliès, qui était son père. C'est ainsi que son grand-père et sa mère durent se résoudre à le laisser partir. Rapidement, il fut revendiqué par son père et il découvrit ses pouvoirs, qu'il apprit a dompter, a manier. Se faisant une réputation de Bad boy au sein de l'institution de Délos. Mais pourtant, malgré son appartenance au bungalow des enfants du Dieu de la guerre et son adoration pour le sport, le garçon n'aimait pas forcément le fait de se battre, ni les pouvoirs dont il avait hérité. Sauf peut-être la capacité de transformer son corps en une espèce d'armure métallisée pouvant le protéger. Mais créer la rage chez les autres, par exemple, était loin d'être quelque chose qu'il appréciait.

Pourtant après quelques années sur l'île, il est toujours incapable de se contrôler à cent pour-cent, engendrant sans même le vouloir, le pire chez ses camarades lorsqu'il a le malheur de les toucher. Et depuis quelques temps, depuis l'attaque de l'Olympe, le jeune homme à de plus en plus de mal à se contrôler et à se sentir à sa place, ses crises de colères se faisant de plus en plus présentes, le poussant même parfois à la violence.

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