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Réservée - Amoureuse des plantes - Attentive - Drôle - Avenante - Protectrice - Célibataire - Hétérosexuelle

Anyanka est née dans la grande ville de Moscou en Russie. Elle est la fille aînée du Directeur d’un grand laboratoire pharmaceutique répondant au nom de Mikroguen. De par le statut de son paternel, la jeune femme put vivre dans le luxe mais également voyager dans de nombreuses villes et pays au grès de ses déplacements d’affaires, apprenant ainsi les coutumes et les langues de plusieurs lieux. Comme beaucoup d'enfants issus d’une union avec une Divinité, Anyanka ne connut jamais sa mère. La belle et généreuse Déméter. Durant toute son enfance, elle vécut dans le dur mensonge de son père qui pour lui cacher la vérité : L’abandon cruel de sa mère, lui avait alors dit que cette dernière était morte peu après sa naissance, d’une grave maladie incurable. C'est pourquoi, durant de longues années, avant qu'elle ne découvre la vérité sur sa génitrice, elle s'était lancé le défi de révolutionner la médecine et les traitements afin de sauver le plus de vies possible et de découvrir comment soigner les maladies dont le traitement n'avait toujours pas été découvert. Pour ça, la jeune femme avait sacrifié une grande partie de son enfance et de son adolescence, se plongeant corps et âme dans les livres et les études, décrochant ses diplômes haut la main et finissant toujours première aux concours auxquels elle participait et tout cela bien avant ses dix-huit ans. Une intelligence hors du commun, un sens de l’écoute imparable, une mémoire à toute épreuve et une force de caractère qui en laissait plus d’un sur le banc de touche. Ce fût toutes ces petites choses qui lui permirent de rapidement devenir l’une des plus jeunes adolescentes aux divers diplômes.

 


Depuis enfant, elle se sentait attirée par les plantes en tout genre, aimant leurs contacts et aimant les effets qu’elles pouvaient engendrer. Ainsi, alors qu’elle travaillait en partenariat avec son père, dans l’un de ses laboratoires afin d’en apprendre le plus possible, qu’elle parvint elle-même du haut de ses seize ans à créer des médicaments seulement à base de plante pour guérir certains maux et certaines maladies. Surdouée ? Non. Seulement prête à tout pour éviter qu’un autre enfant ne perde sa mère avant même d’avoir la chance de la connaître.

 


C'est seulement à son dix-huitième anniversaire que la vérité lui fût révélée alors qu’elle commençait à se poser des questions vis-à-vis d’évènements peu ordinaires qui se passaient autour d’elle. Pourquoi les gens malades qu’elle côtoyait guérissaient du jour au lendemain sans explication valable ? Pourquoi les plantes à son contact poussaient et grandissaient plus vite ? Pourquoi les plantes mortes reprenaient soudainement vie ? Tant de questions tournoyaient dans son esprit, sans qu’elle ne trouve jamais de réponses logiques. Elle était scientifique, et rien ne pouvait s’expliquer autrement que par la science elle-même. Or, aucune réponse n’était plausible. Alors comment ? Et pourquoi ? Ce fût son père qui lui révéla la vérité sur l’identité de sa mère. Sa véritable mère. Pas ce mythe de la femme morte peu après sa naissance. Non. Sa mère, celle qui était bel et bien vivante depuis des siècles, des millénaires et qui l’avait abandonnée sans raison apparente. Déméter, la déesse de l’agriculture et de la moisson. La déesse de la croissance et de la vie. Au début, elle ne put qu’en rire, ne croyant pas le moins du monde les paroles quelque peu folles de son père. La magie n’existait pas, les dieux non plus. Seule la science pouvait tout expliquer. Pourtant, elle dut se rendre à l’évidence le jour où un homme peu banal se présenta à elle. Tout en muscle, le regard sauvage, il lui expliqua calmement qu’il était là pour elle, pour la ramener sur une île où d’autres enfants de divinités apprenaient à comprendre et à aimer leur origine. Il alla même jusqu’à lui dire qu’il était un métamorphe, un homme à la capacité de se transformer en animal. Elle lui rit au nez, l’accusant de fou. Mais lorsque ce dernier prit, sous ses yeux éberlués, l’apparence d’un Ours qui brisa la plupart des meubles de son salon, elle dut se rendre à l’évidence. La science n’était pas la seule réponse aux mystères de ce monde et sa mère l’avait bel et bien abandonnée.

 


Elle n’eut alors d’autre choix que de suivre cet étranger, se devant de lui accorder sa confiance. Elle prit ses affaires, sans même un regard pour son père à qui elle en voulait alors de lui avoir menti durant toutes ces années. Elle ne partait pas dans l’espoir de retrouver sa mère et de lui pardonner, mais dans l’espoir de comprendre et de savoir pourquoi elle avait agi ainsi. Pourquoi elle n’avait jamais été présente, pas même une seule fois. Pourquoi elle l’avait laissée dans l’ignorance la plus totale jusqu’à sa majorité. Elle fut accueillie à bras ouverts dans sa nouvelle demeure, se découvrant des frères et des sœurs aux identités et aux origines tout aussi vastes que le nombre de Dieux et de Déesses peuplant l’Olympe. Des Russes, des Allemands, des Français. Sa mère n’avait pas chômé. Certains étaient même très proches de son âge. Mais quelque chose, au fond de son cœur, la ravissait, d’enfin trouver une véritable famille et de pouvoir comprendre. De pouvoir aider.

 

 

 

Elle apprit à contrôler ses dons à la perfection comme tous les autres sangs-mêlés. Elle se lia d’amitié avec certains et rencontra même sa mère pour la première fois. Mère qui lui expliqua les raisons de son abandon et de son absence durant tout ce temps. Elle avait des obligations, et même si elle avait bon nombre d’enfants, même si elle les aimait tous autant qu’ils étaient, elle n’avait pas le droit de les voir, ni de leur parler tant qu’ils n’étaient pas arrivés ici, au sein de la colonie. Contre toute attente, la rancœur qu’éprouvait Anyanka à son égard disparu et un lien, presque indéfectible se créa même entre la mère et la fille. A l'âge de vingt-six ans, quand elle fût sûre que ses dons étaient acquis et sous contrôle, et que plus rien ne la retenait ici, elle décida de quitter l'île de Délos pour retourner à la civilisation, et notamment dans sa ville natale auprès de son père qu’elle avait réussi à pardonner afin de continuer son travail auprès de lui. Car malgré tout, ses objectifs n’avaient pas changé, malgré la vérité qui avait pourtant éclaté. Elle voulait toujours aider les gens, elle voulait toujours réussir à guérir ce qui à ce jour n’avait jamais été guéri.

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Mais voilà que sept ans plus tard, elle qui avait pris la coutume de communiquer avec sa mère de plusieurs façons possibles, afin de rester en contact avec elle, se retrouva sans réponse du jour au lendemain. Inquiète, elle décida se retourner sur l’île, afin de comprendre pourquoi. C’est là qu’elle découvrit un camp affolé. Les dieux avaient disparu, tous sans exception. Personnes ne savaient où ils étaient et la seule chose qu’ils avaient laissée était une vieille prophétie ainsi qu’une horde de personnages malfaisants à leur porte. Alors même si Anyanka n’était pas une réelle combattante, elle décida de prendre la direction des Déméter et de rester auprès de sa famille et de ses amis pour se battre et défendre ce qui leur appartenait de droit.

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